Diversifier son patrimoine avec des placements plaisir

Réduire le risque en multipliant les sources d’investissement, tel est le principe de la ...

Diversifier son patrimoine avec des placements plaisir

Diversifier son patrimoine avec des placements plaisir

Réduire le risque en multipliant les sources d’investissement, tel est le principe de la diversification. Forêts, or, œuvres d’art, voitures de collection sont autant d’alternatives attrayantes, à condition de rester guidé par le plaisir.

Défiance vis-à-vis des banques, volonté de disposer d'un actif tangible, tentation de dégager une meilleure rentabilité que celle actuellement servie par les placements traditionnels (1,80 %, en moyenne, pour l'assurance-vie en euros en 2016)... Autant de raisons qui poussent des particuliers à diversifier leur patrimoine en y intégrant des actifs par nature non financiers, comme la forêt ou l'or. Alternative séduisante aux produits classiques au regard de leurs perspectives de performance, ces investissements « plaisir » n'en demeurent pas moins risqués et contraignants. Conséquence, insiste Anthony Dumont, responsable de Neuflize OBC Immobilier, « en tant que solution de diversifi­cation, cet investissement doit conserver une part réduite dans le patrimoine global de l'investisseur du fait de sa renta­bilité et de sa liquidité limitée ». Un avis partagé par l'Autorité des marchés financiers, dont les prérogatives en matière de surveillance et de protection des investisseurs quant à la vente de ces produits atypiques viennent d'être renforcées . ­Concrètement, toute société proposant d'investir dans un produit ne reposant pas sur des instruments financiers devra désormais obtenir préalablement l'autorisation de l'AMF.

Plus-value incertaine

Et pourtant... Si le fait qu'une oeuvre ait appartenu à de grandes collections ou ait été exposée dans des galeries de renom lui confère une valeur additionnelle à celle purement esthétique, « en matière d'art, ce n'est pas la notion de rentabilité qui doit prévaloir au moment de l'achat, mais bien celle de plaisir », rappelle Mathilde Courteault, responsable de Neuflize OBC Art. Motif ? « Il est impossible de prédire de manière certaine l'évolution de la cote d'un artiste et sa rentabilité à venir. Autrement dit, d'avoir la certitude à l'avance de réaliser une plus-value lors de la revente. »
Sans oublier que, au quotidien, l'art coûte de l'argent et ne rapporte aucun rendement, précise Mathilde Courteault. « Celui qui achète une oeuvre doit prendre en compte la question de la conservation de celle-ci et de son assurance, voire parfois de sa restauration. »

Source : LesEchos.fr

 

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