Une fiscalité favorable aux collectionneurs

En 2018, l'impôt sur la fortune se cantonnera à l'immobilier. L'art n'est donc plus la seule ...

Une fiscalité favorable aux collectionneurs

Une fiscalité favorable aux collectionneurs

En 2018, l'impôt sur la fortune se cantonnera à l'immobilier. L'art n'est donc plus la seule classe d'actifs à échapper à cette taxe. Les plus-values bénéficient toujours d'un abattement pour durée de détention.

Placement plaisir par excellence, l'art est aussi vu comme une classe d'actifs alternative qui a une dimension patrimoniale. Investir dans l'art revient aussi à accepter de bloquer sur la durée un capital qui ne procurera aucun rendement et dont la revente, avec l'espoir de concrétiser des plus-values, est incertaine. Le collectionneur d'art ne doit pas non plus négliger le coût de conservation des oeuvres et objets d'art lié à l'assurance, l'entretien et à la protection physique.

Jusqu'à présent exonérées d'ISF, les oeuvres d'art ne sont pas non plus concernées par l' impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui remplacera l'ISF à compter de 2018.

« Ce qui a pour conséquence, estime Vincent Aubuchou, directeur adjoint de l'ingénierie patrimoniale d'Edmond de Rothschild (France), de rendre la société civile intéressante pour détenir un patrimoine artistique et pour transmettre par donation ou succession sans créer de situation d'indivision ». Ce mode de détention était jusqu'alors systématiquement écarté, car il écartait le bénéfice de l'exonération d'ISF.

 

Deux régimes possibles

A la revente, vous pouvez choisir le régime d'imposition de la plus-value sur les biens meubles. Soit vous payez une taxe forfaitaire de 6,5 % du prix de vente de l'objet, soit vous êtes imposé au régime général au taux de 34,5 % (19 % à l'impôt sur le revenu et 15,5 % de prélèvements sociaux) sur la plus-value avec abattement pour durée de détention. Celui-ci est de 5 % par an, soit une exonération totale au bout de vingt-deux ans.

A compter de 2018, la taxation des oeuvres d'art sera légèrement durcie. Avec la hausse de la CSG de 1,7 %, le taux de la taxe sur les plus-values passe à 36,20 % (19 % + 17,2 %). C'est plus que le prélèvement forfaitaire unique (30 %) applicable aux valeurs mobilières.

Source : LesEchos.fr

 

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